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Dieu où il s’était une fois jeté, il attendait sa miséricorde et implorait son secours, jusqu’à ce qu’il cessa enfin de respirer et de vivre. C’est ici qu’il faudrait laisser éclater ses justes douleurs à la perte d’un si grand homme ; mais pour l’amour de la vérité, et à la honte de ceux qui la méconnaissent, écoutez encore ce beau témoignage qu’il lui rendit en mourant. Averti par son confesseur que, si notre cœur n’était pas encore entièrement selon Dieu, il fallait, en s’adressant à Dieu même, obtenir qu’il nous fît un cœur comme il le voulait, et lui dire avec David ces tendres paroles : O Dieu ! créez en moi un cœur pur, à ces mots le prince s’arrête comme occupé de