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de vie pour témoigner au roi sa reconnaissance, son dévouement et, s’il l’osait dire, sa tendresse, tout le monde rendit témoignage à la vérité de ses sentiments ; et ceux qui l’avaient ouï parler si souvent de ce grand roi dans ses entretiens familiers pouvaient assurer que jamais ils n’avaient rien entendu ni de plus respectueux et de plus tendre pour sa personne sacrée, ni de plus fort pour célébrer ses vertus royales, sa piété, son courage, son grand génie, principalement à la guerre, que ce qu’en disait ce grand prince avec aussi peu d’exagération que de flatterie. Pendant qu’on lui rendait ce beau témoignage, ce grand homme n’était plus. Tranquille entre les bras de son