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taire durant ce temps ce qui se faisait à la cour et en la présence du roi ? Lorsqu’il y fit lire la dernière lettre que lui écrivit ce grand homme, et qu’on y vit dans les trois temps que marquait le prince ses services qu’il y passait si légèrement au commencement et à la fin de sa vie, et dans le milieu ses fautes dont il faisait une si sincère reconnaissance, il n’y eut cœur qui ne s’attendrît à l’entendre parler de lui-même avec tant de modestie ; et cette lecture suivie des larmes du roi fit voir ce que les héros sentent les uns pour les autres. Mais lorsqu’on vint à l’endroit du remerciement où le prince marquait qu’il mourait content, et trop heureux d’avoir encore assez