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se renouvellent ; les deux princes ouïrent ensemble ce qui ne sortira jamais de leur cœur ; et le prince conclut en leur confirmant qu’ils ne seraient jamais ni grands hommes, ni grands princes, ni honnêtes gens, qu’autant qu’ils seraient gens de bien, fidèles à Dieu et au roi. C’est la dernière parole qu’il laissa gravée dans leur mémoire ; c’est, avec la dernière marque de sa tendresse, l’abrégé de leurs devoirs. Tout retentissait de cris, tout fondait en larmes ; le prince seul n’était pas ému, et le trouble n’arrivait pas dans l’asile où il s’était mis. O Dieu, vous étiez sa force, son inébranlable refuge, et, comme disait David, ce ferme rocher où s’appuyait sa constance ! Puis-je