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que ce grand roi, en retournant à Versailles, allât s’exposer à ces cruelles douleurs où l’univers a connu sa piété, sa constance, et tout l’amour de ses peuples ? De quels yeux le regardions-nous lorsqu’aux dépens d’une santé qui nous est si chère il voulait bien adoucir nos cruelles inquiétudes par la consolation de le voir, et que, maître de sa douleur comme de tout le reste des choses, nous le voyions tous les jours, non seulement régler ses affaires selon sa coutume, mais encore entretenir sa cour attendrie avec la même tranquillité qu’il lui fait paraître dans ses jardins enchantés ! Béni soit-il de Dieu et des hommes, d’unir ainsi toujours la bonté à toutes les