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quand il se sépare de l’Eglise qui est son tout, aussi bien que du Saint-Siège qui est son centre, pour s’attacher contre sa nature à la royauté comme à son chef ? Ces deux puissances d’un ordre si différent ne s’unissent pas, mais s’embarrassent mutuellement quand on les confond ensemble ; et la majesté des rois d’Angleterre serait demeurée plus inviolable si, contente de ses droits sacrés, elle n’avait point voulu attirer à soi les droits et l’autorité de l’Eglise. Ainsi rien n’a retenu la violence des esprits féconds en erreurs, et Dieu, pour punir l’irréligieuse instabilité de ces peuples, les a livrés à l’intempérance de leur folle curiosité, en sorte que l’ardeur de