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Ceux qui vous ont précédés dans ce

beau travail, racontent « qu’avant qu’il y eût eu des empereurs dont les lois eussent ôté les assemblées aux hérétiques, les séries demeuraient unies et s’entretenaient longtemps. Mais, poursuit Sozomène, depuis que Dieu suscita des princes chrétiens et qu’ils eurent défendu ces conventicules, la loi ne permettait pas aux hérétiques de s’assembler en public ; et le clergé, qui veilla sur eux, les empêchait de le faire en particulier. De cette sorte la plus grande partie se réunissait, et les opiniâtres mouraient sans laisser de postérité, parce qu’ils ne pouvaient ni communiquer entre eux, ni enseigner librement leurs dogmes. » Ainsi tombait l’hérésie avec