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à instruire, à reprendre, à consoler, à donner le lait aux infirmes et le pain aux forts ; enfin à cultiver ces nouvelles plantes et à expliquer à ce nouveau peuple la sainte parole, dont, hélas ! on s’est tant servi pour le séduire : « le fort armé chassé de sa demeure reviendra » plus furieux que jamais, « avec sept esprits plus malins que lui, et notre état deviendra pire que le précédent ! » Ne laissons pas cependant de publier ce miracle de nos jours : faisons-en passer le récit aux siècles futurs. Prenez vos plumes sacrées, vous qui composez les annales de l’Eglise : agiles instruments « d’un prompt écrivain et d’une main diligente, » hâtez-vous de mettre Louis avec les Constantins et les Théodoses.