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encore menacer le favori victorieux, de ses tristes et intrépides regards. La religion s’intéresse dans ses infortunes, la ville royale s’émeut, et Rome même menace. Quoi donc ! n’est pas assez que nous soyons attaqués au dedans et au dehors par toutes les puissances temporelles ? Faut-il que la religion si’mêle dans nos malheurs, et qu’elle semble nous opposer de près et de loin une autorité sacrée ? Mais par les soins du sage Michel le Tellier, Rome n’eut point à reprocher au cardinal Mazarin d’avoir terni l’éclat de la pourpre dont il était revêtu : les affaires ecclésiastiques prirent une forme réglée : ainsi le calme fut rendu à l’Etat : on revoit dans sa première