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la France. La Cour le rappelle en vain : il persiste dans sa paisible retraite, tant que l’état des affaires le put souffrir, encore qu’il n’ignorât pas ce qu’on machinait contre lui durant son absence ; et il ne parut pas moins grand en demeurant sans action, qu’il l’avait paru en se soutenant au milieu des mouvements les plus hasardeux. Mais dans le plus grand calme de l’Etat, aussitôt qu’il lui fut permis de se reposer des occupations de sa charge sur un fds qu’il n’eût jamais donné au Roi, s’il ne l’eût senti capable de le bien servir ; après qu’il eut reconnu que le nouveau secrétaire d’Etat savait avec une ferme et continuelle action suivre les desseins et exécuter les ordres d’un maître si