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emblée célèbre les funérailles et honore les vertus, je louerai la sagesse même : et la sagesse que je dois louer dans ce discours, n’est pas celle qui élève les hommes et qui agrandit les maisons ; ni celle qui gouverne les empires, qui règle la paix et la guerre, et enfin qui dicte les lois et qui dispense les grâces. Car encore que ce grand ministre, choisi par la divine Providence pour présider aux conseils du plus sage de tous les rois, ait été le digne instrument des desseins-les mieux concertés que l’Europe ait jamais vus ; encore que la sagesse, après l’avoir gouverné dès son enfance, l’ait porté aux plus grands honneurs et au comble des félicités humaines : sa fin nous a