Page:Bossuet oraisons.djvu/345

Cette page n’a pas encore été corrigée

dans un même discours apprenez à goûter la simplicité et la charité chrétienne. Je suis ravie, dit-elle, que l’affaire de nos bonnes vieilles soit si avancée. Achevons vite, au nom de Notre-Seigneur ; ôtons vitement cette bonne femme de l’étable où elle est, et la mettons dans un de ces petits lits. Quelle nouvelle vivacité succède à celle que le monde inspire ! Elle poursuit : Dieu me donnera peut être de la santé pour aller servir cette paralytique ; au moins je le ferai par mes soins, si les forces me manquent ; et, joignant mes maux aux siens, je les offrirai plus hardiment à Dieu. Mandez-moi ce qu’il faut pour la nourriture et les ustensiles de ces pauvres femmes ; peu à peu nous les mettrons à leur aise.