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qu’on voit sur la terre lui soient également bonnes ? Parce qu’il y en a de fausses, s’ensuit-il qu’il n’y en ait pas une véritable, ou qu’on ne puisse plus connaître l’ami sincère, parce qu’on est environné de trompeurs ? Est-ce peut-être que tous ceux qui errent sont de bonne foi ? L’homme ne peut-il pas, selon sa coutume, s’en imposer à lui-même ? Mais quel supplice ne méritent pas les obstacles qu’il aura mis par ses préventions à des lumières plus pures ? Où a-t-on pris que la peine et la récompense ne soient que pour les jugements humains, et qu’il n’y ait pas en Dieu une justice dont celle qui reluit en nous ne soit qu’une étincelle ? Que s’il est une telle justice, souveraine et