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se plaire à le reconnaître par de dignes distinctions. C’est ce qu’elle devait attendre du mariage de la princesse Anne. Celui de la princesse Bénédicte ne fut guère moins heureux, puisqu’elle épousa Jean-Frédéric duc de Brunswick et d’Hanovre, souverain puissant, qui avait joint le savoir avec la valeur, la religion catholique avec les vertus de sa maison et, pour comble de joie à notre princesse, le service de l’Empire avec les intérêts de la France. Tout était grand dans sa famille, et la princesse Marie sa fille n’aurait eu à désirer sur la terre qu’une vie plus longue. Que s’il fallait, avec tant d’éclat, la tranquillité et la douceur, elle trouvait dans un