Page:Bossuet oraisons.djvu/310

Cette page n’a pas encore été corrigée

donne au monde tout ce que Dieu voulait avoir. Pendant qu’elle contentait le monde et se contentait elle-même, la princesse Palatine n’était pas heureuse, et le vide des choses humaines se faisait sentir à son cœur. Elle n’était heureuse, ni pour avoir, avec l’estime du monde qu’elle avait tant désirée, celle du Roi même, ni pour avoir l’amitié et la confiance de Philippe et des deux princesses qui ont fait successivement avec lui la seconde lumière de la cour, de Philippe, dis-je, ce grand prince, que ni sa naissance, ni sa valeur, ni la victoire elle-même, quoiqu’elle se donne à lui avec tous ses avantages, ne peuvent enfler, et de ces deux grandes princesses dont l’on