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ébranlée jusqu’aux fondements, la guerre civile, la guerre étrangère, le feu au dedans et au dehors ; les remèdes de tous côtés plus dangereux que les maux ; les princes arrêtés avec grand péril, et délivrés avec un péril encore plus grand ; ce prince, que l’on regardait comme le héros de son siècle, rendu inutile à sa patrie, dont il avait été le soutien, et ensuite, je ne sais comment, contre sa propre inclination, armé contre elle ; un ministre persécuté et devenu nécessaire, non seulement par l’importance de ses services, mais encore par ses malheurs où l’autorité souveraine était engagée. Que dirai-je ? Etait-ce là de ces tempêtes par où le Ciel a besoin