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aimiez celle qui met fin à nos péchés et nous introduit à la vraie vie, apprenez à la désarmer d’une autre sorte, et embrassez la belle pratique où, sans se mettre en peine d’attaquer la mort, on n’a besoin que de s’appliquer à sanctifier sa vie. La France a vu de nos jours deux reines plus unies encore par la piété que par le sang, dont la mort également précieuse devant Dieu, quoiqu’avec des circonstances différentes, a été d’une singulière édification à toute l’église. Vous entendez bien que je veux parler d’Anne D’Autriche et de sa chère nièce, ou plutôt de sa chère fille, Marie-Thérèse. Anne dans un âge déjà avancé, et Marie-Thérèse