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toute la face de la terre, en a vu et prédestiné dès l’éternité les alliances et les divisions, marquant les temps, poursuit-il, et donnant des bornes à la demeure des peuples, et enfin un cours réglé à toutes ces choses. C’est donc Dieu qui a voulu élever la reine par une auguste naissance à un auguste mariage, afin que nous la vissions honorée au-dessus de toutes les femmes de son siècle, pour avoir été chérie, estimée, et trop tôt, hélas ! Regrettée par le plus grand de tous les hommes. Que je méprise ces philosophes qui, mesurant les conseils de Dieu à leurs pensées, ne le font auteur que d’un certain ordre général d’où le reste se développe comme il peut ! Comme