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comédie en un acte intitulée Le Citoyen Général (8) (1793), et le drame inachevé des Révoltés (9), écrit en 1794, imprimé en 1816. Il faut ajouter les traductions du Mahomet (1800) et du Tancrède (1801) de Voltaire, faites pour le théâtre de Weimar.

En 1798, Goethe entreprit un poème qui devait former le lien entre l’Iliade et L’Odyssée, L’Achilléide, dont il écrivit le premier chant (publié en 1808). En 1810, il commença la rédaction de ce livre qu’on appelle communément ses Mémoires, et qu’il intitula : Récits de ma vie. Poésie et Vérité (10) (quatre parties, 1811, 1812, 1813 et 1831); c’est un tableau idéal de sa jeunesse, qu’on peut consulter pour sa biographie, à condition de le confronter sans cesse avec sa correspondance et avec les autres renseignements contemporains. Goethe publia lui-même sa correspondance avec Schiller (11). Au moment où il méditait un troisième voyage en Italie, il fit, pour Les Heures, un traduction des Mémoires de Benvenuto Cellini (12). Il traduisit aussi l’Essai sur la peinture de Diderot (1798, publié en 1816), et Le Neveu de Rameau, encore inédit, qu’il avait pu lire en manuscrit (1805). Enfin, Goethe a dirigé successivement et rédigé en grande partie deux revues archéologiques, Les