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lèvres, qui ne se descellèrent que dans un baiser.
Quand Cécile sortit du pavillon, la matinée était déjà avancée. La brillante irradiation du soleil se confondait avec celle du bonheur sur le front de la jeune femme. L’amour l’emportait sur la crainte. Son regard avait retrouvé, avec sa netteté de perception, une douce assurance. Raffermie dans la réalité, elle marchait d’un pas alerte et rapide. De temps en temps, une petite rougeur lui montait aux joues et un sourire jouait sur ses lèvres. Cette joie involontaire, comme les sensations qui l’avaient fait naître, devait avoir bientôt de tristes retours : l’impunité est si courte pour les passions qui bravent les lois sociales !