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ment, mais en la faisant tomber sur le sujet à travers un tamis. On peut fabriquer ce tamis soi-même, au moyen d’un tube ou boîte cylindrique en métal dont on garnit l’orifice avec un canevas ou toile à tamiser (Voir Dorure de la soie et du velours).



COUCHURE, OU APPLICATION DE L’OR EN FEUILLES


L’application de l’or en feuilles, aux places indiquées pour la dorure à la main ou au balancier, exige de la part de l’opérateur beaucoup de soins et de propreté. La place qu’il occupe doit être à l’abri des courants d’air ou des allées et venues qui pourraient entraver son travail et occasionner des pertes parfois assez sérieuses. L’outillage se compose :

1° D’un coussin à couper l’or ; il est assez semblable à celui du doreur sur tranches mais un peu moins grand, 30 centimètres sur 20 sont suffisants ; ce coussin se


Fig. 13. — Coussin à or.
Fig. 13. — Coussin à or.
Fig. 13. — Coussin à or.


monte habituellement sur une petite caisse plate dans laquelle on ménage la place d’un tiroir servante placer l’or et les divers ustensiles du coucheur (fig. 13);


Fig. 14. — Couteau pour couper l’or.
Fig. 14. — Couteau pour couper l’or.
Fig. 14. — Couteau pour couper l’or.


2° Un couteau à couper l’or, le même que celui employé par le doreur sur tranches, de même qu’un