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arfois au milieu de celui-ci, et sur laquelle l’imprimeur place la signature, et aussi, s’il y a lieu, le tome et le titre de l’ouvrage.

Lyonnaise. — Nom que l’on donne à un genre de coiffe formée au moyen d’une petite corde, que l’on place sous la peau en couvrant le volume, auquel dans ce but on n’a pas placé de tranchefile. On la nomme coiffe lyonnaise.

Maculatures. — Feuilles d’essais ou de décharge, dont l’imprimeur s’est servi pour mettre en train, ou enlever le gros de l’encre sur la forme d’imprimerie. On donne également ce nom à certains papiers, servant à l’emballage des papiers d’impression ou des feuilles imprimées.

Macules ou maculages. — Se dit d’une impression qui se reporte d’une page à l’autre, soit par excès de pression, soit par la fraîcheur ou la mauvaise qualité de l’encre d’impression. Le relieur doit prendre garde au maculage, et doit placer devant les titres ou certaines feuilles fraîchement imprimées, ainsi que devant les gravures en taille-douce, des feuilles de papier de soie que l’on enlève après la reliure du volume. Il ne faut jamais battre ni laminer les livres fraîchement imprimés.

Massiquot. — Nom de l’inventeur de la machine à rogner le papier ou les livres. Ces machines, profondément modifiées ou perfectionnées, se désignent toujours sous le nom de massiquot. L’ouvrier qui s’en sert porte le nom de massicoteur, et son travail se nomme massicoter.