une chaufferette au charbon de bois (dans les grands ateliers on chauffe les bassines à colle au moyen de la vapeur) ; — de marteaux en fer et maillets en bois ; — de compas, règles et équerres en fer de divers formats ; — de pointes à couper la peau, la carte ou le papier ; — d’un poinçon à percer les trous dans les cartons etc. ; — de presses en bois, dites presses à main avec clef à part pour les serrer ; — d’un frottoir en fer pour l’endos- sure ; — d’un ciseau de menuisier dont l’usage, en reliure, est assez fréquent ; — d’un couteau et d’une pierre servant à parer le cuir etc. ; — d’une pince à nervures ; — d’un troussequin, instrument dont on se sert pour tracer l’emplacement des plats aux demi-reliures. — D’un trace-coins ou équerre mobile servant à délimiter les coins en peau etc. aux demi-reliures ; — d’une grille et d’une brosse à jasper les couleurs sur les tranches ; — de brunissoirs d’agathe pour le brunissage des tranches. — Voilà pour le petit outillage ; il faut en outre et surtout :
Une presse à percussion d’une certaine force avec vis en fer ; plus une ou plusieurs séries d’ais en bois pour la mise en presse de volumes soit avant la couture, soit après l’endossure ; des ais en carton de Lyon et des platines en zinc de divers formats pour la mise en presse des volumes reliés ;
Une cisaille à couper le carton et la carte, soit en fer, soit en bois et fer ;
Une presse à endosser à deux jumelles en bois, avec ais ferrés servant à former ou battre des mors au volume. La presse à endosser en bois a été remplacée avec avantage par l’étau ou machine à endosser en fer. Il en est de même du rouleau à endosser pour les cartonnages-emboîtages ;
Une presse à rogner avec fût ou rognoir à main, le