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grains de suie, et communique même dans la chambre postérieure.

Cette période dure à peu près le même temps que la précédente.

Troisième période. Déclin. — À cette époque, le caractère principal consiste dans la résorption de l’hypopion. Il y a réapparition des premiers symptômes ; les flocons coagulés se dissolvent peu à peu et troublent l’humeur aqueuse ; puis enfin, insensiblement, la résorption s’opère et l’œil reprend ses caractères physiologiques, à quelques modifications près. L’hypopion peut aussi quelquefois se dissoudre sans qu’un nouveau trouble se produise. La durée de cette période est de cinq à six jours.

Variétés. — Cette régularité dans les périodes s’observe rarement ; aussi est-il parfois très-difficile de les distinguer et d’affirmer, par le simple examen des parties malades, l’existence réelle de la maladie.

Au premier accès, l’affection acquiert une très-grande intensité, ou bien les symptômes sont à peine visibles. Dans ce dernier cas, on constate un gonflement des paupières, un larmoiement, un léger trouble des humeurs, un resserrement de la pupille ; puis, cet état disparaît insensiblement pour être suivi, au bout d’un certain temps, d’un autre plus grave et mieux caractérisé.

L’accès se continue parfois pendant un temps très-long sans que l’on puisse remarquer les paroxysmes ; mais, ordinairement, les symptômes étant peu intenses, l’œil semble revenir à l’état normal au bout de cinq à huit jours, de telle sorte qu’il est souvent impossible de reconnaître les traces de l’affection.

Dans quelques circonstances, l’œil, sans inflammation