dent pas dans des plaies de la bouche, des paralysies ou le mauvais état des dents.
Mais un autre symptôme doit aussi être étudié avec soin ; c’est celui qui consiste dans la difficulté qu’a l’animal pour exécuter les mouvements en arrière. Certaines conditions organiques viennent en effet quelquefois compliquer le problème du diagnostic ; aussi faut-il pour le résoudre avec sûreté, bien interpréter le symptôme principal que l’on remarque ; ce qui ressortira de l’absence des autres symptômes avec lesquels il coexiste d’ordinaire, et de la constatation de faits particuliers qui expliquent sa manifestation. Ainsi, quand un cheval à physionomie expressive, à tête carrée, qui s’impatiente des contraintes auxquelles on l’assujettit et quitte rapidement les positions fausses qu’on fait prendre à ses membres, manifeste une grande difficulté pour reculer, on doit rechercher ailleurs que dans l’encéphale la cause de son empêchement à exécuter ce mouvement et éloigner de l’esprit l’idée de l’immobilité.
Ce symptôme peut encore être attribué à la mauvaise construction des jarrets, à la faiblesse ou aux efforts des reins. Des crevasses, des éparvins, des courbes, de fortes douleurs dans la croupe, et quelquefois les jarrets droits produisent les mêmes effets. Un filet, une bride mal adaptés, dont le mors est mince, tranchant, peu en rapport avec la sensibilité des barres, les blessures de la bouche notamment celles de la langue, des lèvres, les plaies, la carie des barres, peuvent amener une grande gêne dans les mouvements de cette nature.
L’animal rendu quelquefois rétif par la douleur excessive que lui cause le mors se révolte, s’obstine à ne pas obéir. Quelques chevaux de trait ne sont habitués qu’au mors en bois. Certains sujets qui ne sont pas dressés