ces maladies peuvent, ainsi que MM. Mariot-Didieux et Hamon aîné l’ont observé, déterminer la cécité, et ont parfois une si grande ressemblance avec la fluxion, qu’on peut bien les considérer alors comme devant entraîner la rédhibition. Il en sera ainsi, par exemple, lorsqu’on pourra constater le trouble de l’humeur aqueuse, l’hypopion la dissolution et la résorption de ce produit morbide. Il y a là des signes qui doivent engager l’expert à ne pas prolonger indéfiniment la fourrière pour attendre un accès qui pourrait ne pas venir, et occasionner ainsi des frais qui, joints à ceux qu’entraînent les lenteurs de la procédure, sont quelquefois supérieurs à la valeur de l’animal.
Un des cas les plus embarrassants est celui qu’offre un sujet chez lequel se montrent des taches de la cornée, du cristallin, la cataracte, l’amaurose.
Ces maladies chroniques ne peuvent pas empêcher l’expert de se prononcer pour l’existence de la fluxion, pourvu qu’il en distingue les signes dans l’œil. Mais souvent ces caractères ne se remarquent point. Or, on sait que si ces altérations sont parfois la conséquence de l’ophthalmie périodique, elles peuvent être aussi l’expression d’autres maladies des yeux. Comme il n’y a alors que présomption et non certitude, il faudra ou mettre l’animal en fourrière, ou engager l’acquéreur à renoncer à l’action rédhibitoire.
On a pensé que les traces de sétons, les vésicatoires, l’épilation de la face, la chute des cils, etc., pouvaient servir au diagnostic de la fluxion périodique ; mais ces altérations ne sont pas nécessairement des conséquences de cette maladie et ne dépendent pas toujours du traitement qu’on lui a opposé.
Lorsque l’œil est atteint d’une ophthalmie aiguë, on