d’ophthalmie. Il n’y a donc pas lieu, dans ce cas, d’attendre un nouvel accès.
Cet ajournement sera encore inutile si l’expert est appelé lorsque l’accès est à sa troisième période ; car il y a alors une ophthalmie interne assez intense, qui se dissipera promptement d’elle-même et qui sera suivie de la période de rémission, laissant apercevoir les lésions déjà indiquées.
Dans quelques circonstances, à la vérité, il sera très-difficile de réunir tous ces signes et de porter un diagnostic sûr ; mais ce n’est point là un motif assez puissant pour faire déclarer que la fluxion, à cette période, ne saurait jamais être reconnue.
Difficultés. — Au moment de l’examen de l’animal, il existe quelquefois une ophthalmie symptomatique dont l’expression ressemble beaucoup à la fluxion périodique. Quels sont les moyens qui permettront de faire la distinction et comment doit agir l’expert ?
Les caractères distinctifs ont été déjà exposés ; mais je crois bon de désigner de nouveau, comme un signe des plus importants, l’absence, après la résolution de la phlegmasie oculaire, des signes caractéristiques de l’ophthalmie périodique pendant la rémission. Il faut aussi considérer l’âge, le tempérament, la conformation, etc. ; en un mot, les différentes conditions indiquant une prédisposition à la fluxion.
Les anciens vétérinaires avaient pensé que l’hypopion était un symptôme pathognomonique de l’ophthalmie périodique, ce qui simplifiait beaucoup le diagnostic ; mais MM. Verheyen, Bouley jeune, Drouard, etc., ayant reconnu qu’il y avait des ophthalmies symptomatiques présentant cette lésion, la position est devenue, par suite, plus embarrassante pour le vétérinaire. Cependant