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et les autres parties de l’œil ne sont nullement modifiées.

Enfin, dans quelques circonstances, la généalogie, la provenance, le mode d’élevage de l’animal fournissent au vétérinaire de précieux renseignements pour le diagnostic.

La description sommaire que je viens de faire de la fluxion périodique m’a paru utile pour rendre plus faciles à comprendre les questions qui vont être exposées à propos de la jurisprudence.

Je n’ai pas cru devoir m’étendre davantage sur ce point, craignant d’être entraîné au-delà du cadre que je me suis tracé, et préférant renvoyer le lecteur à l’excellent ouvrage de M. Lafosse et à l’article : Fluxion périodique, publié dans le Nouveau Dictionnaire pratique de MM. Bouley et Reynal.

Jurisprudence commerciale. — Expertise. — La fluxion périodique des yeux se trouve placée en tête des vices réputés rédhibitoires par la loi du 20 mai 1838. pour le cheval, l’âne et le mulet, avec trente jours de garantie.

Cette maladie était considérée comme devant entraîner la résiliation de la vente par les anciens usages et coutumes. Huzard, Chabert, Fromage de Feugré et les auteurs du Code rural avaient également pensé qu’elle devait donner lieu à la rédhibition.

Elle réunit, en effet, les conditions voulues pour être comprise dans la catégorie des vices inscrits dans la loi du 20 mai. Il est possible qu’elle soit déterminée par des causes éloignées et cachée au moment de la vente ; elle déprécie considérablement l’animal : enfin, elle ne