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Se saviez quele eise aluns
Quant aveques nos amis suns,
Car nous summes en compeignie
Que nous amuns : c’est boenne vie.
Un peu de pein mieuz ameroie,
Se delez mon ami estoie,
Que ne feroie vos richesces,
Que gardez à si granz destresces.
N’est si granz eise, ce me semble,
Comme d’omme et de femme ensemble.
Bele amie, pour toi le di ;
Car dou tout as à ce failli,
Et si te direi bien pour quoi :
Ta suer est ainz née de toi
Et pour li se pourchacera,
[S]i qu’einçois de toi en aura.

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