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Quant tout ce moustré li aras,
Tu li diras et prieras
Qu’il à ses amis le redie,
Pour chose nule n’ou leit mie,
A ceus que preudomes saura
Et que boens estre connoistra.
Il pallera de moi adès
Où qu’il sera, et loig et près ;
Car plus en bien en pallera
Et plus de bien y trouvera.
Di-li que de lui doit oissir
Un oir malle, qui doit venir ;
Ce veissel ara garder,
Et si li doiz ausi moustrer
Et nous et nostre compeignie.
Enseurquetout n’oublie mie,
Quant tu averas tout ce feit,
La garde de ses frères eit
Et de ses sereurs ensement.
Puis s’en ira vers occident
Es plus loiteins lius que pourra ;
Et en touz les lius où venra,
Tous jours essaucera men non
Par trestoute la region ;