Page:Bornier - Poésies complètes, 1894.djvu/51

Cette page n’a pas encore été corrigée

VIII L’ORCHESTRE A MADAME RO M B ERG-N I S ARD n ami, qui parfois met ses soins à m’instruire, Au concert, l’autre soir, m’avait voulu conduire Afin de m’expliquer, en juge très expert, Le sens caché d’un art où mon esprit se perd ; Et d’abord, me parlant comme un maître à l’élève, Il me dit : « La musique est le pays du rêve : Tout spectateur entend et peut suivre à son gré Dans l’ouvrage nouveau son rêve préféré ; Aujourd’hui, s’il te plaît, étudions ensemble Cet orchestre multiple, essaim qui se rassemble