J’achève.
« Ô Bacchus-Tyonée aux cheveux vierges, donne
« Aux jeunes gens la force, aux vieillards la gaîté,
« Et ne méprise pas les roses de l’Automne
« Après les roses de l’été. »
Eh bien, as-tu vu comme
Paul et son compagnon ont respecté les dieux ?
Ils ne sont ni méchants, certes, ni factieux ;
Tu peux te rassurer, Elymas !
Belle preuve !
Faudra-t-il donc briser tes dieux, pour qu’on t’émeuve ?
Allons, viens !
Oui, je pars !
Ta main, Elymas…
Non !
Toi Juive (à peine encore mérites-tu ce nom),
Tu viens d’offenser Dieu dans son prêtre…
Mon père !
Ta faute peut encor se réparer, j’espère ;
À l’oratoire juif, viens demain ; c’est le jour
Du grand Pardon, nommé dans nos livres Kippour ;
Viens donc et nous verrons, toi qui tantôt peut-être