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— En France ? oh oui ! chez nous, répondit l’enfant, dont la voix douce rendit à Frantz deux fois plus chère la langue maternelle. Et la mère, devinant d’un regard la simple histoire du petit Alsacien, lui dit :

— Oui, vous êtes en France, chez vous.



Non seulement il était en France, mais Dieu l’avait conduit chez de braves gens, qui lui ouvrirent leur maison et l’aidèrent à devenir un bon soldat, qui marchera en tête de l’armée quand… quand le jour qu’il appelle de tous ses vœux sera venu.