Acqueter. Acquérir ; d’où acqueté, acquis. (Monet.)
Acquittance. [Droit de se faire décharger par un autre d’une demande. (Littleton.)]
Acre. Mesure contenant le double de l’arpent. (Ragueau.) Mais elle est différente selon les pays. (Monet.)
Acreanter. [Promettre. (Beaum.)]
Acreuse. [Enchère. (La Curne, Gloss. Fr.)]
Acroire. Prester.
Or Regny bien, se j’accrois
De l’année drap.(Pathelin.)
Ce qui vient du Latin credere et creditor.
Acroissemens. [Accrues d’une rivière. (L. C. D.)]
Acroupetons. En un monceau, s’accroupir. (Fr. Villon.) Ce qui vient de croupion, et celui-ci de vropygium.
Actaineux. [Querelleur. (La Curne, Gloss. Fr)]
Acter. [Dresser des actes. (La Curne, Gloss. Fr.)]
Actor. [Celui qui intente une action en justice ; le demandeur. (L. J. p. 63.)]
Actourné. C’est le procureur d’une partie litigante. (Nicot.) Mot usité en Normandie, qui peut venir de ces deux mois latins, actor natus.
Actournée, est la procuration passée à un Actourné ; comme il se voit aux Ordonnances de l’Eschiquier tenu à Rouen le terme de Paques 1462.
Actrayère. [Biens assis en autre justice qui viennent au roi ou à autre seigneur, soit à cause de leurs hautes justices, ou de leurs hommes et femmes de corps, par sa succession, confiscation. (Cout. gén. de France.)]
Acum. [Mol gaulois : eau ; en Kymmryque, Ach signifie eau ; le radical est le sanscrit Ap, eau. Le p se transforme en c.]
Acus. [Mot gaulois : propriété. En Armoricain, Ac’h
