Page:Borel - Tresor de recherches et antiquitez gauloises et françoises - 1882 - Tome 1.djvu/25

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
9
ACQ

Achoison ou Achaison. Disgrâce, occasion, loisir ; d’où vient le mot de Xaintonge acheï, pris en haine.

Vous ne voudriez jamais trouver d’autre achaison
De venir boire en ma maison. (Pathelin.)

Achoisoner. [Actionner, inquiéter. (Beaum.)]

Achoper. [Surseoir, interrompre une poursuite. (La Curne, Gloss. Fr.)]

Achremé. Un vieillard toussilleux.(Tripault de Bardis.)

Acié. Dents acieces, agassées. (Aldobrandin.)

Acné ou Aquené. Homme sot.

Acoint. Familier. (Nicot.) Prochain, allié. (Monet.)

Acolcié. Alité ; de coulcé, coete, ou lits de plume, en Languedoc.

Acommicher. Communier, manger ensemble de même miche ou pain. Froissart dit : « Et fit le roy dire « grand planté de messes, pour acomicher ceux qui « dévotion en avoient. »

Acomparager. Comparer. (Nicot.)

Acomsict. Poursuivi. (Perceval.)

Acons. Petits bateaux.

Aconsir. [Consentir. (L. J. p. 140.)]

Aconsuivre. Atteindre. (Nicot.) Voyez Acconsuivre.

Acoper (s’). S’enferrer soi-mesme.

Acorostre. [Accroître. (L. J. p. 133.)]

Acotepot. Appui. (Nicot.) Voyez Accodepot.

Acoucié. Mis au lit, allité. Voyez Quens.

Acouter. Écouter ; de ἀϰούειν, ouïr.

Acqueraux. Instruments de guerre pour jeter des pierres, etc. (Froissart.) D’où vient acquebute et arquebuse.

2