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DICTIONNAIRE

DES
TERMES DU VIEUX FRANÇOIS
ou
TRÉSOR DES RECHERCHES
ET ANTIQUITÉS GAULOISES ET FRANÇOISES
avec additions par le nouvel éditeur.
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A


Aarbrer. Se cabrer, selon le Roman de Perceval : d’où vient le mot Languedocien s’asalbra. c’est-à-dire se dresser pour monter sur les arbres.

Abaco ou Abaque. Tailloir ; la plus haute moulure d’une colonne en architecture, lui servant comme de couvercle. (Monet.)

Abaeuz. [Vacans, biens vacans. (Coût, du Poilou.)]

Abai ou Abaiement. Aboyement, cri du chien. (Monet.) D’où abaier, aboyer, abaieur, aboyeur.

Abaille. Abeille. (Joach. Perisonius) : de linguæ Latinæ origine.

Abaiser. Apaiser. (Ovide, ms.)

Aballeurs. [Alluvions de la rivière. (L. C. D.)]

Abandon. [Cri public, proclamation, permission générale. Par abandon, sans jugement. (Beaum.)]

Abandonnenient. [Cession de biens. (G. C. F.)]

Abannir. [Défendre, prohiber. (G. C. F.)]

Abarrer. [Empêcher l’effet. (Littl.)]