Page:Borel - Tresor de recherches et antiquitez gauloises et françoises - 1882 - Tome 1.djvu/15

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— III —

Nous avons aussi abrégé la définition de certains mots, de manière à la rendre plus claire, et nous avons réduit le nombre des citations lorsqu’elles nous ont paru présenter un double emploi. Ces modifications nous ont permis d’ajouter beaucoup de mots à cette édition, et de rendre ce Glossaire plus complet.

Voici en quels termes le savant Ménage parle de l’ouvrage de Borel, dans l’Avertissement placé en tête de son Dictionnaire étymologique de la Langue françoise : Nous avons cru faire au public un présent bien digne de la curiosité des amateurs de la langue françoise, que de lui donner à la fin du tome second de ce livre une nouvelle édition du Trésor des Recherches et Antiquités gauloises de Borel, augmenté de ce qui s’est trouvé de plus dans les dictionnaires de Monet et Nicot, et dans la plus grande partie des auteurs anciens de notre langue. La rareté de la précédente édition de ce livre, toute imparfaite et mal ordonnée qu’elle était, est une preuve qu’il est estimé le meilleur qui ait paru jusqu’ici en forme de dictionnaire du vieux françois. » Ainsi, Ménage avait compris la nécessité d’améliorer la précédente édition du Trésor de Borel, qu’il trouvait imparfaite et mal ordonnée.

L’érudit Barbazan, qui a publié les Fabliaux et Contes des poëtes françois des xiie, xiiie, xive et xve siècles, a laissé un Glossaire qui est resté manuscrit. Pour ce Glossaire, Barbazan s’est servi du Trésor de Borel, qu’il a remanié. Dans l’avertissement de cet ouvrage, il déclare qu’il a pris dans cet auteur tout ce qui lui paraissait mériter d’être conservé.

Nous avons été moins exclusif que Barbazan et nous avons imité Ménage, en maintenant la plus grande partie du texte de Borel.

Rien de plus facile qu’une reproduction textuelle ; un