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EPISTRE.

Mais ce n’est pas une des moindres obligations que ie luy aye, que celle de m’avoir procuré l’honneur de vostre connoissance, que ie mets au rang de mes biens les plus précieux. Ie n’ai point fait de difficulté de parler en ce lieu de toutes ces Personnes illustres, & de les joindre avec vous, MONSIEVR, parce qu’ils sont vos Amis intimes, & que ie sçay qu’on ne les peut estimer plus que vous faites. D’ailleurs, i’ay esté bien-aise de marquer ma gratitude envers vous & enuers eux, puis-qu’eux & vous faites profession de mesmes vertus, & que vous m’honorez, tous d’une bien-veüillance particuliere, que ie n’ay point éprouuée ailleurs, & que ie ne pouuois prétendre par mon merite ; mais dont i’essyeray de ne me rendre point indigne, afin de vous faire connoistre que personne n’est plus veritablement que moy,



MONSIEUR,


Vostre tres-humble, & tres-
obeïssant Serviteur,
P. Borel.