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À FRANCISQUE BOREL.



DOLÉANCE

Mœrore conficior.
Rudiment


Son joyeux, importun, d’un clavecin sonore,
                    Parle, que me veux-tu ?
Viens-tu, dans mon grenier, pour insulter encore
                    À ce cœur abattu ?
Son joyeux, ne viens plus ; verse à d’autres l’ivresse ;
                    Leur vie est un festin
Que je n’ai point troublé ; tu troubles ma détresse,
                    Mon râle clandestin !

Indiscret, d’où viens-tu ? Sans doute une main blanche,
                    Un beau doigt prisonnier
Dans de riches joyaux a frappé sur ton anche
                    D’ivoire et d’ébénier.