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L’impudeur effrontée assise en une orgie,
Où s’affaisse mon corps sous le poids du plaisir.
J’aime enfin chevaucher dans les bois, les campagnes,
Sur mon prompt alezan par une nuit d’été.
J’aime des cris de guerre éveillant les montagnes ;
J’aime enfin l’incendie, horrible volupté !
Écraser un tyran sous sa lourde oriflamme !
Au sang de l’étranger retremper une lame,
La lui briser au cœur, en criant liberté !
Ah ! ne m’accusez pas d’être froid, insensible,
D’avoir l’œil dédaigneux, le rire d’un méchant ;
D’avoir un cœur de bronze à tout inaccessible,
D’avoir l’âme fermée au plus tendre penchant.
Vous me devinez peu malgré votre science :
Croyez moins désormais à cette insouciance,
J’aime, et d’un amour vif ; j’en fais l’aveu touchant.