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Qui, partout, dans cette vie,
Suit le pauvre pèlerin.
Qu’un buveur, la tasse remplie,
Aux coteaux consacre ses jours ;
Moi, toujours,
Sans goût savourant l’ambroisie,
Je n’ai que la soif des amours !
Viens, accours, fille jolie !
Viens, que j’oublie en ton sein
Le chagrin,
Qui, partout, dans cette vie,
Suit le pauvre pèlerin.
Qu’un ladre accumulant sans cesse,
Sur ses trésors traîne ses jours ;
Moi, toujours,
Méprisant honneurs et richesse,
Je n’ai que la soif des amours !
Viens, accours, fille jolie !
Viens, que j’oublie en ton sein
Le chagrin,
Qui, partout, dans cette vie,
Suit le pauvre pèlerin.