ADRIEN.
Quel butor, à cette heure ?
AGARITE.
O coup malencontreux,
Fuis, fuis, ou cache-toi : ce doit être le vieux !
ADRIEN.
Ha ! ha ! ton vieux barbon : faisons une risée !
ORLANDO au dehors.
Ouvrez !
AGARITE.
C’est Orlando, c’est lui ! par la croisée
Fuis, Adrien.
ADRIEN.
C’est lui ? Grands dieux ! qu’il vient à point !
(Tirant son épée.)
Qu’il entre, ton époux : il ne sortira point !
(Il pose la main sur le verrou. Agarite lui
retient le bras.)
AGARITE à voix basse.
Arrêtez, Adrien, vous vendez votre amie,
Vous immolez mon père et m’arrachez la vie !
Page:Borel - Rapsodies, 1868.djvu/100
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.