n’es-tu pas toujours bonne, aimante, sincère ?
— Toujours ! tu me blesserais d’en douter.
— Moi, douter de toi ? tu me blesses à mon tour.
— Que je suis heureuse, je vois que tu m’aimes toujours ! Je t’aime bien aussi, mon Passereau !
— Comment pourrais-je ne pas t’adorer ? belle de corps, belle de cœur ! pourrais-je aimer plus digne que toi ? Oh ! non pas, Dieu le sait !
— Que tu es généreux, mon chéri, ta parole m’exalte.
— Heureux, bienheureux le jeune homme d’honneur à qui le ciel envoie, comme à moi, une femme pure et fidèle !
— Heureuse, bienheureuse la femme pure à qui le ciel envoie un ami noble et doux !
— La vie leur sera facile et légère.
— Tu souris, tout bas, Passereau ?
— Vois-tu pas que c’est d’enivrement ? Tu ris, ma belle ?
— Vois-tu pas que c’est de joie ?
Ne me repousse donc pas comme cela, mon