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allait par son chemin, la larme à l’œil, pour l’aveuglement de son ami ; tous deux, ils étaient de bonne foi, chose rare par la saison !
Sur le quai, Passereau sauta dans un cabriolet public.
— Où allez-vous, monsieur ?
— Rue de Ménilmontant.
— Baste ! la course est loin !
— Moins loin que Saint-Jacques de Compostelle.
— Ou Notre-Dame-du-Pilier.
Alors faisant claquer son fouet pour le départ, le cocher se mit à fredonner ces deux vers du bolero du Contrabandista :
— Tengo yo un caballo bayo
Que se muere por la yegua,
Aussitôt, Passereau ajouta les deux suivants :
— Y yo como soy su amo
Me muero por la mozuela
Le cocher resta surpris de la réplique :
— Señor, vous êtes Espagnol ?
— Non.