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— Adieu, mes amis, leur dit Rochegude, adieu, mes bonnes amies, je pars demain pour Montélimart, mon père m’y rappelle tyranniquement, j’espère le fléchir par des instances faites de vive voix à ses genoux, j’espère obtenir son consentement et peut-être revenir bientôt avec lui célébrer comme il convient, notre mariage et nos noces. À bientôt, que Dieu vous garde la santé du corps et de l’esprit.

— Adieu, seigneur Aymar, adieu, mon ami ! adieu, cousin, adieu, neveu ! chance heureuse !

— Adieu !

— Vous, maître Bonaventure, attendez-moi, nous partirons ensemble.

— Mes bons père et mère, dit alors Aymar, comme je ne puis demain, avec Dina, faire nos visites de fiançailles, vous voudrez bien m’excuser auprès de nos amis, et leur faire parvenir les dragées et les présents qui leur sont destinés. — Maintenant, il me reste à vous presser sur mon cœur, ainsi que ma Dina, que j’aime tant !

— Ah ! pourquoi faut-il que vous nous quit-