tantôt inondent les vallées, et tantôt coulent souterrainement.
À partir de cette première époque de sa vie vient une série d’années sur lesquelles nous n’avons pu rencontrer le moindre renseignement ; seulement, nous avons retrouvé dans ses papiers deux petites notes, que voici ; elles font présumer que son père l’avait placé contre son gré chez un artiste ou un artisan.
« Hier mon père m’a dit : Tu es grand maintenant, il faut dans ce monde une profession ; viens, je vais t’offrir à un maître qui te traitera bien, tu apprendras un métier qui doit te plaire, à toi qui charbonnes les murailles, qui fais si bien les peupliers, les hussards, les perroquets, tu apprendras un bon état. Je ne savais ce que tout cela voulait dire ; je suivis mon père, et il me vendit pour deux ans. »
« Voilà donc ce que c’est qu’un état, un maître, un apprenti. Je ne sais si je comprends bien ; mais je suis triste et je pense à la vie ; elle me semble bien