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CHANT I.

Point ne verrez que jamais à la foire
On ait vendu de ſemblables bijoux.
Contes en l’air, me diront cent critiques ;
Tant pis pour eux : c’eſt un homme de bien
Qui nous tranſmit tous ces faits authentiques ;
Si l’on en doute, on ne croira plus rien.
Gens indévots, grands faiſeurs d’Epigrammes,
Exercez-vous, j’en prends peu de ſouci ;
Moi, je ſuis ſimple, & c’eſt aux bonnes ames
Que je veux plaire en écrivant ceci.
Or, prêparez vos yeux & vos oreilles.
O Gabriël ! que ton bras eſt puiſſant !
Vous allez voir d’étonnantes merveilles ;
Mais laiſſez-moi reſpirer un moment.




Parapilla, poème érotique Français, illustration