tement le contraire de ce qu’avait publiquement annoncé le président.
Tel est l’homme qui prétend dicter la loi au monde !
En vérité l’Amérique de Franklin Roosevelt demeure l’Amérique de Wilson, les pays des velléités, des bonnes intentions confuses, des promesses inconsidérées et des assurances rétractées — sur le plan intérieur comme sur le plan mondial.
Quel complexe d’infériorité vis-à-vis d’une Europe rénovée ! Et quelle leçon pour cette Europe ! Quelle démonstration de l’impuissance à laquelle se voue un pays, si riche et si privilégié soit-il, lorsqu’il subordonne aux instincts matériels les valeurs morales et spirituelles dont il a reçu le dépôt sacré ! Et quel vivant réquisitoire contre l’économie capitaliste, incarnée au suprême degré par l’Amérique asservie aux influences juives, que le spectacle de cette nation étouffant sous le poids de son or !
Mais aussi quelle perte pour le monde que ce gaspillage d’énergies détournées de leur objet éternel !