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bandés, et tout prêts à tirer. La Reine, dans l’excès de sa joie, veut se mettre de même. Des nœuds s’opposant au prompt desir qu’elle a de montrer le gîte du pucelage qu’elle a perdu trois ans avant son mariage, les coupe avec des ciseaux pour avoir plutôt fait, et ne songe pas en ce moment qu’après ses plaisirs elle aura besoin de cordons pour attacher son cotillon. Sa tête volage n’y songeoit pas. Elle fut bien attrappée, comme on le verra dans la suite.
Le Chevalier de B… montre ſes C…
en chantant ces vers.

Bonſoir, Antoinette,
Voyez mes appas,
Voyez ma sonnette,
Chaudiere à cervellas.
Au ſon de cet inſtrument
Je carillonne joliment.

Antoinette ouvrant les portes du temple de l’amour.

Ah ! Chevalier, je ne vous répon-