Page:Bonnières - Contes des fées, 1881.djvu/86

Cette page n’a pas encore été corrigée

Assez, puisqu’il a retrouvé
Rose-Rose et son doux sourire,
Et, tel que je l’ai pu décrire,
Le Castel qu’il avait rêvé.
Et comme il déposait son glaive
En s’agenouillant sur le seuil,
Rose s’en vient lui faire accueil
De ses deux bras et le relève :

— « Heureux le jour où je te vois,
Myrtil, heureuses les années
Qui rassemblent nos destinées ! »
Dit-elle. Et le son de sa voix,
Limpide comme une fontaine,
Est frais comme les belles eaux
Où viennent boire les oiseaux
Après une course lointaine.
« Heureux le songe où je t’ai vu !
« Et vous, compagnes dévouées
« De son retour, soyez louées,
« Abeilles, pour avoir pourvu